C’est une exposition intime, entière et emplie d’émotion que nous avons découverte hier à la maison Folie Wazemmes. « J’ai un cœur qui [se] bat » est le fruit d’un projet formidable qui a réuni des femmes, habitantes de Lille-Sud, des artistes du collectif Laboratoire d’Humanité et l’association Itinéraires, avec le soutien de la Ville de Lille.
Elles se nomment Sarra, Nesrine, Kheira, Rima, Rabia, Houria, Hayat, Mina. Durant plus d’un an, accompagnées par Zahra Ouahla, médiatrice Ecoles-Familles à l’école Wagner et véritable « fil » de ce projet, elles se sont engagées dans un dialogue avec Myriam Plainemaison, artiste du livre et Matthias Crépel, photographe. Ensemble, elles ont échangé sur leurs vies, leurs rêves, leurs désillusions, leurs désirs et attentes en tant que femmes et citoyennes.
Entre le livre et la photographie, cette exposition parle de leur force, de leur singularité et de leur besoin de transmission.
Elle parle aussi de ce qui nous unit toutes et tous, quelques soient nos origines : les joies, les peines, les manques, les espoirs, l’amour… Notre humanité, tout simplement.