Bilan du projet « 1000 acteurs pour sauver des vies » – Édition 2022
Initié par l’association Itinéraires et le CEMS 1, le projet « 1000 acteurs pour sauver des vies » a pour objectif de sensibiliser les habitants, jeunes et moins jeunes, des quartiers prioritaires de la MEL, aux gestes de premiers secours face à un arrêt cardiaque.
Du 4 mars au 8 avril, 5 séances ont été animées dans des quartiers de Lille, Hellemmes, Loos, Wattignies et Roubaix, par 50 étudiants en métiers de santé, dans le cadre du service sanitaire, et les équipes éducatives du Club de prévention d’Itinéraires, de MAJ’YC, de Mistral Gagnant, de l’AEP et de l’Escale.
Plus de 600 habitants sensibilisés
Cette deuxième édition, comme la précédente, a rencontré un vif succès : 642 habitants ont été sensibilisés. Que ce soit dans les collèges, les accueils de jour, les clubs seniors ou les centres sociaux, les participants étaient au rendez-vous.
« Les jeunes étaient ravis, ils participaient et posaient beaucoup de questions. Pendant la simulation, ils voulaient tous participer et même continuer après la séance. » – Anaïs, étudiante en 2ème année en école d’infirmière à Roubaix.
Un public majoritairement jeune
Même si toutes les tranches d’âges étaient représentées, 72% des participants étaient des mineurs. Des séances ont été menées dans des collèges afin de sensibiliser les plus jeunes au rôle crucial du « premier témoin ». Dans le quartier du Vieux-Lille, par exemple, les 2 dernières séances organisées au collège Carnot ont atteint 170 élèves.
Au collège Baudelaire à Roubaix, ce sont des élèves de 5ème qui ont bénéficié de ces séances :
« Avec l’équipe de l’AEP, nous avons ciblé le niveau 5ème afin de faire un rappel, car l’infirmière fait déjà de la prévention aux gestes qui sauvent en CM2 et en 3ème les élèves passent le PSC1 2. J’ai eu un retour des séances et les jeunes étaient absolument ravis. Ils ont bien participé et même les élèves habituellement en difficulté scolaire ont pu montrer leurs aptitudes et être mis en valeur. Cela leur permet de développer leurs compétences citoyennes. » – Madame Laurent, principale adjointe du collège Baudelaire.
Un intérêt partagé par les étudiants
Les étudiants ont eux aussi perçu tout l’intérêt de ce projet. Lors de la réunion bilan qui s’est tenue le 29 avril à la Faculté de Médecine, avec le Dr Benameur 3 et des représentants de l’association Itinéraires, tous les étudiants ont souligné combien ce projet était gratifiant pour eux.
Outre le bon accueil par les éducateurs et l’intérêt des habitants, ils ont rencontré des publics très diversifiés et ont appris à s’adapter. C’était pour eux une expérience très concrète, qui leur a vraiment donné le sentiment d’être utiles.
« J’ai aimé former les habitants, c’était une bonne expérience. Nous avons eu des collégiens, des jeunes en situation de décrochage scolaire, des mamans et des éducateurs de centre. Nous avons réussi à adapter notre discours et notre présentation selon le public. » – Mazouni, de l’équipe de Fives-Hellemmes.
« Franchement c’était bien, c’était interactif, les jeunes étaient très motivés. C’était une expérience très intéressante et enrichissante pour nous comme pour eux. » – Lison, de l’équipe de MAJ’YC
« Les séances ont été animées par 5 étudiants en 3ième année de médecine et se sont très bien déroulées. Ils avaient préparé un support adapté aux collégiens, qui se sont montrés très intéressés. Il y avait un climat très agréable et ils ont su s’adapter à ce public.» – Sandra, éducatrice spécialisée à Lille-Moulins
« Cette expérience d’adaptation à une population est quelque chose de très bien pour les étudiants. Ils sont jeunes, ils avancent dans leur formation, dans leur futur métier et c’est essentiel pour eux de pouvoir être dans la pratique et pas uniquement dans la théorie. » – Le Dr Benameur
Beaucoup d’habitants ont fait part aux équipes de leur volonté de passer le PSC1 et de se former aussi sur le massage cardiaque pour les enfants et les nourrissons.
Au vu du nombre important de participants et de l’engouement suscité, ce projet répond à un réel besoin des habitants de se former aux gestes qui sauvent.
Sources